Les cotisations en Italie

Cotisations du 1er janvier au 31 décembre 2022

En Italie, les taux de cotisation varient notamment en fonction du secteur auquel appartient l'entreprise (industrie, commerce, secteur public, etc.), du nombre de salariés et de leur qualification professionnelle.

Le tableau ci-dessous indique uniquement les taux généraux de cotisation pour les entreprises industrielles et commerciales qui représentent les catégories les plus importantes (des exceptions sont susceptibles de s'appliquer à certaines branches de ces secteurs).

Les cotisations salariales et patronales IVS (Invalidité, Vieillesse, Survivants) sont versées sur la base du salaire plafonné à 105 014 €. Les autres cotisations sont calculées sur la totalité du salaire.
Le salaire minimum sur lequel sont calculées les cotisations est de 49,91 € par jour.

Cotisations au 1er janvier 2022
Risque Part patronale Part salariale
Maladie (prestations en espèces) 2,22 %1 -
Maternité (prestations en espèces)2 0,46 %3 -
Invalidité, vieillesse, survivants (IVS) 23,81 % 9,19 %
Chômage 1,61 %4 -
Prestations familiales 0,68 % 5
Accidents du travail et maladies professionnelles 6 -
Fonds de garantie (Fondo di garanzia TFR)7 0,20 % -
1. En fonction du statut du travailleur, cette cotisation peut être supprimée.
2. Les mères qui travaillent dans le secteur privé et reprennent une activité professionnelle après leur congé de maternité bénéficient pendant une année d'une réduction de 50% des cotisations sociales.
3. Seulement 0,24 % pour le secteur commercial.
4. La majorité des contrats à durée déterminée est sujette à une cotisation additionnelle de 1,40 % (augmentée de 0,5 % par an en cas de renouvellement du CDD).
5. Dans le cadre d'un contrat à durée déterminée, une cotisation reste à la charge du salarié.
6. La cotisation au titre des accidents du travail et des maladies professionnelles (premio assicurativo) varie en fonction des risques de la branche professionnelle à laquelle l'entreprise appartient. Elle est à la charge de l'employeur.
7. En Italie, la cessation d'un contrat de travail entraîne le versement d'une indemnité de départ (trattamento di fine rapporto, TFR), somme accumulée chaque année en fonction de l'ancienneté du travailleur. Le Fonds de garantie de l'INPS intervient en cas d'insolvabilité de l'employeur.

Certaines entreprises doivent également verser une cotisation « complément ordinaire de salaire » (Cassa Integrazione Guadagni Ordinaria, CIGO) ou un « complément extraordinaire de salaire » (Cassa Integrazione Guadagni Straordinaria, CIGS) qui visent à financer le maintien de la rémunération des travailleurs des entreprises en difficulté. La cotisation CIGS est répartie entre employeur (0,60 %) et salarié (0,30 %). La cotisation CIGO varie en fonction de la branche concernée.

Recouvrement

Les cotisations au titre des accidents du travail et des maladies professionnelles sont recouvrées par l'INAIL :

Les autres cotisations sont recouvrées par l'INPS :