publié le 21 mars 2019
Récapitulatif des principales modifications intervenant dans le régime de sécurité sociale finlandais au cours de 2019.
- En 2019, l'indexation des pensions nationales est effectuée selon le même coefficient qu'en 2018 (1,617). Le montant maximum de la pension nationale (invalidité ou vieillesse) demeure donc le même qu'en 2018 (soit 628,85 € par mois pour une personne seule, ou 557,79 € par mois pour un pensionné vivant en couple). De même, les pensions de réversion et d'orphelin accordées dans le cadre des pensions nationales, ainsi que la majoration pour enfants à charge des pensions d'invalidité ou de vieillesse, ne connaissent pas d'augmentation par rapport à l'année dernière. En revanche, le montant maximum de la pension garantie est fixé à 784,52 € par mois (contre 775,27 € en 2018).
- Les allocations d'invalidité continuent d'être servies aux mêmes montants qu'en 2018.
- En 2019, le bénéficiaire d'une pension d'invalidité peut cumuler sa pension avec des revenus professionnels dans la limite mensuelle de 784,52 € (737,45 € en 2018).
- La cotisation patronale versée au titre de l'assurance maladie-maternité est abaissée de 0,86 % à 0,77 % de la masse salariale. La cotisation salariale prélevée pour financer les indemnités journalières s'élève désormais à 1,54 % (au lieu de 1,53 % en 2018). Cette cotisation n'est pas appliquée lorsque le salaire annuel est inférieur à 14 282 € (2018 : 14 020 €). Taux de cotisations 2019.
- Le montant minimum des allocations de maternité, de paternité, parentale, de maladie, de réadaptation et de soins de courte durée pour enfant handicapé (erityishoitoraha) est revalorisé de 3 € : il s'établit désormais à 27,86 € par jour. De plus, en cas de faibles revenus, il n'est plus nécessaire d'être arrêté au moins 55 jours pour percevoir l'indemnité de maladie au taux minimum. Il suffit désormais d'attendre 10 jours de carence (soit le 1er jour de maladie et les 9 jours ouvrables qui suivent).
- La participation annuelle du patient en termes de produits pharmaceutiques est plafonnée à 572 € (au lieu de 605,13 € en 2018). Une fois ce plafond atteint, le ticket modérateur n'est que de 2,50 € pour chaque médicament remboursable.
- Le montant de l'assistance sociale de base s'établit à 497,29 € par mois (personne vivant seule).
- Le montant de l'allocation d'adoption (adoptiotuki) est augmenté pour les adoptions internationales ayant lieu en 2019. Il s'élève à 7 000 €, sauf si l'enfant est adopté à Taïwan (9 000 €) ou en Thaïlande (5 000 €). De plus, à compter d'avril 2019, l'allocation parentale peut être versée aux personnes qui adoptent un enfant de moins de 18 ans (auparavant seulement pour les enfants de moins de 7 ans). Le versement peut durer jusqu'à 233 jours.
- À compter d'avril 2019, les mères qui élèvent seules leur enfant peuvent bénéficier de 54 jours supplémentaires d'allocation parentale (y compris en cas d'adoption). À la même date, le congé de paternité et l'indemnité qui l'accompagne peuvent être prolongés de 18 jours par enfant en cas de naissance/d'adoption multiple (dans la limite de 105 jours).
- L'allocation de parent isolé (elatustuki) est relevée de 156,39 € à 158,74 € par mois. Elle n'est pas versée si l'enfant est capable de subvenir à ses besoins (c'est-à-dire si ses revenus excèdent 784 € par mois, ou 1 120 € s'il vit seul).
- À compter d'avril 2019, les travailleurs étrangers qui débutent une activité en Finlande sont affiliés au régime de sécurité sociale finlandais dès lors que leurs revenus mensuels sont au moins égaux à 696,60 € (avant cette date : affiliation conditionnée à une durée minimale d'emploi de 4 mois). Quant aux assurés du régime finlandais, ils sont susceptibles de perdre leurs droits à certaines prestations sociales dès lors qu'ils résident à l'étranger pour plus de 6 mois (et non plus 1 an).
- À compter de juillet 2019, les membres de famille d'un travailleur indépendant qui participent à l'entreprise familiale depuis au moins 52 semaines peuvent percevoir des allocations de chômage dès lors qu'ils ne sont ni actionnaires ni administrateurs de l'entreprise.
- Les demandeurs d'emploi âgés d'au moins 25 ans peuvent désormais étudier jusqu'à 6 mois sans renoncer à leurs indemnités de chômage, dès lors que les services pour l'emploi reconnaissent que la formation s'inscrit dans leurs recherches d'emploi. Les périodes d'études concernées peuvent être prises en compte pour maintenir les prestations à taux plein*.
Source : Institut d'assurances sociales finlandais (Kela)